Fiche pratique
Vérifié le 05/04/2023 – Direction de l’information légale et administrative (Première ministre), Ministère chargé de l’économie
La facture est un document qui donne le détail des prestations ou des marchandises vendues. Elle peut avoir plusieurs noms : par exemple « quittance » lorsqu’elle est émise après le paiement, ou encore « note » lorsqu’elle est à destination d’un client particulier. C’est un document de nature commerciale et comptable établi par un vendeur. Elle contient les conditions d’achat et de vente de produits, des marchandises ou des services rendus (nature, quantité, poids, qualité, prix…).
La facture a les fonctions suivantes :
Lorsque le client est un professionnel, une facture doit obligatoirement être établie pour chaque vente de bien ou prestation de services.
Elle doit habituellement être délivrée au moment de la livraison du bien ou de la réalisation de la prestation de services.
En revanche, la facture peut être émise à une autre échéance dans les situations suivantes :
Lorsque l’entreprise réalise plusieurs livraisons de biens ou prestations de services distinctes pour le compte d’un même client, la facture peut être émise au plus tard à la fin du mois au cours duquel les livraisons ou prestations ont été réalisées. Cela ne concerne que les livraisons ou prestations pour lesquelles la TVA est exigible le mois au cours duquel l’opération a été réalisée.
Pour en savoir plus sur les dates d’exigibilité de la TVA, vous pouvez consulter la fiche dédiée.
À savoir
Pour le professionnel exerçant une profession libérale, on parle de note d’honoraires et non pas de facture. Elle est soumise aux mêmes règles que la facture.
1. Émetteur de la facture
La facture est généralement émise par le vendeur ou le prestataire.
Dans certaines situations la facture peut être émise par une autre personne :
Le vendeur (ou prestataire) et le client doivent chacun conserver chacun un exemplaire de la facture.
Les factures doivent être établies en respectant un certain formalisme.
2. Mentions obligatoires
La facture doit contenir plusieurs mentions obligatoires comme par exemple, le nom et l’adresse du client et du professionnel, les quantités des biens vendus, le détail des prestations, etc.
L’ensemble des informations concernant les mentions obligatoires est disponible sur la fiche dédiée.
3. Format d’émission de la facture
La facture peut être émise sous différentes formes :
À savoir
Pour en savoir plus sur la facturation électronique, vous pouvez consulter le site de France num.
4. Garantie d’authenticité des factures
L’entreprise qui émet ou reçoit des factures doit pouvoir assurer l’authenticité de ses factures. Elle peut le faire de l’une des manières suivantes :
Une facture peut être émise dans une devise autre que l’euro.
En reva
Les factures émises par une entreprise doivent être rangées chronologiquement dans un livre comptable. Les dates d’émissions et la numérotation des factures doivent se suivre et être cohérentes.
Les factures doivent être numérotées à l’aide d’un numéro unique basé sur une séquence chronologique continue, sans rupture. Cela implique que 2 factures ne peuvent pas avoir le même numéro.
L’entreprise peut choisir différentes séries de numérotation (par exemple F2023-01-001, 2023-001…). Cela peut être les cas dans les situations suivantes :
Le numéro de la facture fait partie des mentions obligatoires et doit figurer sur toutes les pages.
Si une facture comporte plusieurs pages, elles doivent être numérotées selon une séquence n/N (n étant le numéro d’ordre des pages et N le nombre total des pages constituant la facture).
Les factures doivent être conservées 10 ans.
Les factures qui ont été émises ne peuvent pas être supprimées. Ainsi en cas d’erreur sur une facture, il n’est pas possible de la supprimer pour la remplacer par une facture corrigée. Il ne doit pas y avoir de « trou » dans la numérotation des factures.
En cas d’annulation ou de rectification de la facture initiale, le vendeur doit adresser à son client l’un des documents suivants :
La nouvelle facture ou la note d’avoir doit comporter les même mentions obligatoires sauf si le vendeur souhaite émettre une facture simplifiée. Il doit également avoir le même numéro de facture que la facture initiale et mentionner explicitement l’annulation de cette dernière.
Pour obtenir le remboursement de la TVA facturée d’une facture déjà encaissée, la note d’avoir doit comporter le montant hors taxe du rabais et le montant de la TVA correspondante. En revanche, si le vendeur ne souhaite pas récupérer la TVA sur le rabais qui a été accordé, il doit préciser que le rabais est net de taxe.
À savoir
Lorsque la facture rectificative ne peut pas reprendre la même numérotation que la facture annulée, elle peut faire référence à un ensemble de factures ou au contrat (en y indiquant son numéro). Il faut également indiquer la période durant laquelle les factures concernées ont été émises.
1. Manquement à l’obligation de facturation
Un vendeur ou un prestataire qui ne respecte pas son obligation de facturation encourt l’une des amende suivantes :
Un vendeur ou prestataire, qui après avoir été sanctionné , manque une nouvelle fois à son obligation dans les 2 ans qui suivent sa première sanction, s’expose à l’une des amendes suivantes :
2. Omission ou inexactitude dans les mentions obligatoires
Une amende de 15 € est appliquée sur chaque omission ou inexactitude. Le montant total des amendes appliquées sur une facture ne peut pas dépasser 25 % du montant de la facture.
Lorsque l’adresse ou l’identité du client ou du fournisseur ont été dissimulées ou modifiées, le montant de l’amende est égal à 50 % du montant total des factures concernées.
3. Livraison ou prestation de services fictives
Une amende égale à 50 % du montant de la facture est appliquée lorsque la facture concerne une vente ou une prestation de services fictive. Si le vendeur ou le prestataires apporte la preuve que l’opération a bien été effectuée et correctement comptabilisée dans les 30 jours, l’amende est réduite à 5 %du montant de la transaction.
À savoir
Lorsque l’amende est égale à 50 % du montant de la facture ou de l’ensemble des factures, celle-ci est plafonnée à 375 000 € par exercice comptable. Lorsque le montant de l’amende est réduit à 5 %, celle-ci est plafonnée à 37 500 €.
Cela concerne les factures émises à destination des entités suivantes : État, collectivités territoriales, établissements publics.
La facture a les fonctions suivantes :
Lorsque le client est une administration publique, une facture doit obligatoirement être établie pour chaque vente de bien ou prestation de service.
Elle doit habituellement être délivrée au moment de la livraison du bien ou de la réalisation de la prestation de services.
En revanche, la facture peut être émise à une autre échéance dans les situations suivantes :
Lorsque l’entreprise réalise plusieurs livraisons de biens ou prestations de services distinctes pour le compte d’un même client, la facture peut être émise au plus tard à la fin du mois au cours duquel les livraisons ou prestations ont été réalisées. Cela ne concerne que les livraisons ou prestations pour lesquelles la TVA est exigible le mois au cours duquel l’opération a été réalisée.
Pour en savoir plus sur les dates d’exigibilité de la TVA, vous pouvez consulter la fiche dédiée.
La facture est généralement émise par le vendeur ou le prestataire.
Dans certaines situations la facture peut être émise par une autre personne :
Le vendeur (ou prestataire) et le client doivent chacun conserver chacun un exemplaire de la facture.
La facture doit être saisie électroniquement à l’aide du portail ChorusPro :
Service en ligne
Portail Chorus Pro
Facturation électronique dématérialisée pour les marchés conclus avec l’État et ses sous-traitants
Agence pour l’informatique financière de l’État (AIFE)
Pour vous aider à remplir le formulaire :
Elle doit contenir les mentions obligatoires suivantes :
À savoir
Pour en savoir plus sur la facturation dans le cadre des marchés publics, vous pouvez consulter le site de France Num.
Une facture peut être émise dans une devise autre que l’euro.
En reva
Les factures émises par une entreprise doivent être rangées chronologiquement dans un livre comptable. Les dates d’émissions et la numérotation des factures doivent se suivre et être cohérentes.
Les factures doivent être numérotées à l’aide d’un numéro unique basé sur une séquence chronologique continue, sans rupture. Cela implique que 2 factures ne peuvent pas avoir le même numéro.
L’entreprise peut choisir différentes séries de numérotation (par exemple F2023-01-001, 2023-001…). Cela peut être les cas dans les situations suivantes :
Le numéro de la facture fait partie des mentions obligatoires et doit figurer sur toutes les pages.
Si une facture comporte plusieurs pages, elles doivent être numérotées selon une séquence n/N (n étant le numéro d’ordre des pages et N le nombre total des pages constituant la facture).
Les factures doivent être conservées 10 ans.
Les factures qui ont été émises ne peuvent pas être supprimées. Ainsi en cas d’erreur sur une facture, il n’est pas possible de la supprimer pour la remplacer par une facture corrigée. Il ne doit pas y avoir de « trou » dans la numérotation des factures.
En cas d’annulation ou de rectification de la facture initiale, le vendeur doit adresser à son client l’un des documents suivants :
La nouvelle facture ou la note d’avoir doit comporter les même mentions obligatoires sauf si le vendeur souhaite émettre une facture simplifiée. Il doit également avoir le même numéro de facture que la facture initiale et mentionner explicitement l’annulation de cette dernière.
Pour obtenir le remboursement de la TVA facturée d’une facture déjà encaissée, la note d’avoir doit comporter le montant hors taxe du rabais et le montant de la TVA correspondante. En revanche, si le vendeur ne souhaite pas récupérer la TVA sur le rabais qui a été accordé, il doit préciser que le rabais est net de taxe.
À savoir
Lorsque la facture rectificative ne peut pas reprendre la même numérotation que la facture annulée, elle peut faire référence à un ensemble de factures ou au contrat (en y indiquant son numéro). Il faut également indiquer la période durant laquelle les factures concernées ont été émises.
1. Manquement à l’obligation de facturation
Un vendeur ou un prestataire qui ne respecte pas son obligation de facturation encourt l’une des amende suivantes :
Un vendeur ou prestataire, qui après avoir été sanctionné, manque une nouvelle fois à son obligation dans les 2 ans qui suivent sa première sanction, s’expose à l’une des amendes suivantes :
2. Omission ou inexactitude dans les mentions obligatoires
Une amende de 15 € est appliquée sur chaque omission ou inexactitude. Le montant total des amendes appliquées sur une facture ne peut pas dépasser 25 % du montant de la facture.
Lorsque l’adresse ou l’identité du client ou du fournisseur ont été dissimulées ou modifiées, le montant de l’amende est égal à 50 % du montant total des factures concernées.
3. Livraison ou prestation de services fictives
Une amende égale à 50 % du montant de la facture est appliquée lorsque la facture concerne une vente ou une prestation de services fictive. Si le vendeur ou le prestataires apporte la preuve que l’opération a bien été effectuée et correctement comptabilisée dans les 30 jours, l’amende est réduite à 5 %du montant de la transaction.
À savoir
Lorsque l’amende est égale à 50 % du montant de la facture ou de l’ensemble des factures, celle-ci est plafonnée à 375 000 € par exercice comptable. Lorsque le montant de l’amende est réduit à 5 %, celle-ci est plafonnée à 37 500 €.
La facture a les fonctions suivantes :
La note a les fonctions suivantes :
Lorsque le client est un particulier, une note doit être obligatoirement émise dans les cas suivants :
Elle doit habituellement être délivrée au moment de la livraison du bien ou de la réalisation de la prestation de services.
En revanche, la note peut être émise à une autre échéance dans les situations suivantes :
Lorsque l’entreprise réalise plusieurs livraisons de biens ou prestations de services distinctes pour le compte d’un même client, la note peut être émise au plus tard à la fin du mois au cours duquel les livraisons ou prestations ont été réalisées. Cela ne concerne que les livraisons ou prestations pour lesquelles la TVA est exigible le mois au cours duquel l’opération a été réalisée.
Pour en savoir plus sur les dates d’exigibilité de la TVA, vous pouvez consulter la fiche dédiée.
1. Émetteur de la note
La note est généralement émise par le vendeur ou le prestataire.
Dans certaines situations, la note peut être émise par une autre personne :
Le vendeur (ou prestataire) et le client doivent chacun conserver chacun un exemplaire de la note.
Les notes doivent être émises en respectant un certain formalisme.
2. Mentions obligatoires
La note doit contenir des mentions obligatoires comme le nom et l’adresse du client et du professionnel, les quantités des biens vendus, le détail des prestations…
L’ensemble des informations concernant les mentions obligatoires est disponible sur la fiche dédiée.
3. Format d’émission de la note
La note peut être émise sous différentes formes :
À savoir
Pour en savoir plus sur la facturation électronique, vous pouvez consulter le site de France num.
4. Garantie d’authenticité des notes
L’entreprise qui émet ou reçoit des factures ou des notes doit pouvoir assurer l’authenticité de ses documents. Elle peut le faire de l’une des manières suivantes :
Une note peut être émise dans une devise autre que l’euro.
En reva
Les notes et factures émises par une entreprise doivent être rangées chronologiquement dans un livre comptable. Les dates d’émissions et la numérotation des notes et factures doivent se suivre et être cohérentes.
Les notes et factures doivent être numérotées à l’aide d’un numéro unique basé sur une séquence chronologique continue, sans rupture. Cela implique que 2 notes ou 2 factures ne peuvent pas avoir le même numéro.
L’entreprise peut choisir différentes séries de numérotation (par exemple F2023-01-001, 2023-001…), cela peut être les cas dans les situations suivantes :
Le numéro de la note ou de la facture fait partie des mentions obligatoires et doit figurer sur toutes les pages.
Si une note ou une facture comporte plusieurs pages, elle doit être numérotée selon une séquence n/N (n étant le numéro d’ordre des pages et N le nombre total de pages constituant la note ou la facture).
Les notes doivent être conservées 10 ans.
Les notes qui ont déjà été émises ne peuvent pas être supprimées, ainsi lorsqu’une erreur à été faite sur une note, il n’est pas possible de la supprimer pour la remplacer par une note corrigée. Il ne doit pas y avoir de trou dans la numérotation des notes.
En cas d’annulation ou de rectification de la note initiale, le vendeur doit adresser à son client l’un des documents suivants :
La nouvelle note ou la note d’avoir doit comporter les mêmes mentions obligatoires sauf si le vendeur souhaite émettre une note simplifiée. Elle doit également avoir le même numéro que la note initiale et mentionner explicitement l’annulation de cette dernière.
Pour obtenir le remboursement de la TVA facturée d’une note déjà encaissée, la note d’avoir doit comporter le montant hors taxe du rabais et le montant de la TVA correspondante. En revanche si le vendeur ne souhaite pas récupérer la TVA sur le rabais qui a été accordé, il doit préciser que le rabais est net de taxe.
À savoir
Lorsque la note rectificative ne peut pas reprendre la même numérotation que la note annulée.
1. Manquement à son obligation de facturation
Un vendeur ou prestataire qui ne respecte pas son obligation de facturation est soumise à l’une des amende suivantes :
Un vendeur ou prestataire, qui après avoir été sanctionné, manque une nouvelle fois à son obligation dans les 2 ans qui suivent sa première sanction, s’expose à l’une des amendes suivantes :
2. Omission ou inexactitude dans les mentions obligatoires
Une amende de 15 € est appliquée sur chaque omission ou inexactitude. Le montant total des amendes appliquées sur une note ne peut pas dépasser 25 % de son montant.
Lorsque l’adresse ou l’identité du client ont été dissimulées ou modifiées, le montant de l’amende est égal à 50 % du montant total des factures concernées.
3. Livraison ou prestation de services fictives
Une amende égale à 50 % du montant de la note est appliquée lorsque la note concerne une vente ou une prestation de services fictive. Si le vendeur ou le prestataires apporte la preuve que l’opération a bien été effectuée et correctement comptabilisée dans les 30 jours, l’amende est réduite à 5 %du montant de la transaction.
À savoir
Lorsque l’amende est égale à 50 % du montant de la note ou de l’ensemble des notes, celle-ci est plafonnée à 375 000 € par exercice comptable. Lorsque le montant de l’amende est réduit à 5 %, celle-ci est plafonnée à 37 500 €.
Selon que votre client est un professionnel, une entité publique ou un particulier, les règles pour émettre des factures sont différentes.
Code de commerce : article L123-22
Obligations comptables applicables à tous les commerçants
Code de commerce : article L441-9
Les conditions et sanctions de la facturation
Code général des impôts : articles 289-0 et 289
Règles de facturation en matière de TVA
Code général des impôts, annexe 3 : article 96 F
Signature électronique
Code général des impôts, annexe 4 : article 41 septies
Factures télétransmises
Livre des procédures fiscales : article L102B
Obligation et délais de conservation des documents en matière fiscale
Code de la commande publique : articles L2392-1 à L2392-4
Facturation électronique dans le secteur public
Arrêté n°83-50/A du 3 octobre 1983 relatif à la publicité des prix de tous les services
Bofip-Impôts n°BOI-TVA-DECLA-30-20 sur les règles d’établissement des factures
Bofip-Impôts n°BOI-CF-INF-10-40-40 sur les sanctions des infractions aux règles de facturation
Bofip-Impôts n° BOI-TVA-DECLA-30-20-20-10 sur les mentions à porter sur les factures
Instruction du 22 février 2017 sur le développement de la facturation électronique (pdf – 499.9 KB)
Vérification d’un numéro de TVA intracommunautaire (VIES)
Téléservice
Téléservice
Consultation des taux de change
Téléservice
Annuaire des entreprises : rechercher toutes les informations d’une entreprise
Téléservice
TVA applicable aux échanges européens
Fiscalité
Numéro de TVA intracommunautaire
Fiscalité
Mentions obligatoires sur une facture
Comptabilité – Facturation
Négociation commerciale : établir une convention entre professionnels
Comptabilité – Facturation
Facturation électronique entre entreprises
France Num
France Num
Marchés publics : la facturation électronique, comment ça fonctionne ?
Ministère chargé de l’économie
Facturation électronique dans les marchés publics : comment ça marche
France Num
Banque de France
Direction générale des finances publiques
Le service administratif est ouvert au public le lundi, mercredi et jeudi de 9h à 11h45.
L’accueil téléphonique est assuré du lundi au vendredi de 9h à 11h45 et de 14h à 16h.
Accueil ouvert le lundi, mercredi, jeudi, vendredi, de 08h45 à 11h45.
Ouvert le mardi, mercredi, vendredi de 9h30 à 12h30 et le samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h30. Fermeture le lundi et jeudi.