Fiche pratique
Vérifié le 25/11/2021 – Direction de l’information légale et administrative (Première ministre)
Votre rencontre avec le cédant vous a permis de recueillir des informations sur l’entreprise et de vous forger une première opinion. Désormais, vous entrez dans la phase de diagnostic et d’évaluation pour sonder les forces et les faiblesses de l’entreprise. Vous serez alors en mesure de formuler vos intentions de reprise ou non au cédant.
Diagnostiquer l’entreprise consiste à réaliser un état des lieux approfondi de l’entreprise pour identifier ses forces et ses faiblesses.
Une connaissance claire et détaillée de l’entreprise est nécessaire pour établir un business plan réaliste, viable et présentable à un organisme financier.
Le diagnostic global de l’entreprise comprend plusieurs diagnostics portant sur l’ensemble de la société :
Il est conseillé de se faire accompagner par des professionnels pour réaliser ces différents diagnostics : des experts-comptables pour valoriser au mieux tous les actifs de l’entreprise et des notaires ou avocats pour en analyser l’aspect juridique.
Pour mener à bien le diagnostic de l’entreprise ciblée, le cédant doit vous fournir les documents suivants :
Documents juridiques
Documents comptables et financiers
Documents juridiques
Documents comptables et financiers
La valorisation ne permet pas de fixer le prix de cession exact, mais d’obtenir des ordres de grandeur qui guideront les négociations.
Comme pour toute transaction, le prix de cession de l’entreprise obéit à la loi de l’offre et de la demande.
Une entreprise convoitée par plusieurs acheteurs suscitera des propositions d’achat plus élevées.
L’estimation de la valeur financière de l’entreprise prend en compte plusieurs critères :
Il existe plusieurs méthodes de valorisation de l’entreprise.
Il est important de combiner chacune de ces méthodes pour obtenir une valorisation au plus proche du réel.
Il s’agit d’évaluer l’actif net comptable de l’entreprise, c’est-à-dire la différence entre son actif (ses biens) et son passif (ses dettes).
Ce calcul repose sur l’analyse des bilans comptables des 3 derniers exercices.
À savoir : cette méthode ne permet pas, à elle seule, d’obtenir une valeur financière juste de l’entreprise. Elle ne tient pas compte de la rentabilité et du potentiel de développement de l’entreprise.
Il s’agit de comparer l’entreprise à d’autres entreprises similaires (activité, taille et niveau de maturité) pour lui appliquer un barème en fonction des prix pratiqués sur le marché.
Cette méthode ne tient pas compte de la valeur du bail commercial et des écarts de prix important pouvant être constatés.
Il s’agit d’estimer la capacité future de l’entreprise à dégager des bénéfices.
La valeur obtenue doit ensuite être pondérée en tenant compte du risque de non-réalisation des prédictions.
L’estimation doit porter sur une période de 7 ans tout au plus pour réduire la marge d’erreur.
À noter : cette méthode part du principe que la rentabilité de l’entreprise sera croissante au cours des prochaines années. En pratique, cette performance est rarement constatée.
Étape suivante : lettre d’intention
Étapes de vie
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